Du lait local de qualité pour un prix équitable

catégorie : Divers
19 Juin 2018
L'avenir -Article du 19/06

Du lait local de qualité pour un prix équitable

 

“En Entre-Sambre-et-Meuse, nous avons la caractéristique d’être et d’avoir été une terre de pâturages. Le lait est donc en grande partie produit «à l’herbe» par des fermes familiales de taille petite ou moyenne. Même le nourrissage hivernal est à base d’herbe, ce qui est de moins en moins le cas en EuropeCes différentes dispositions confèrent au lait récolté une qualité quasi bio, avec des saveurs inégalées.»

 

Distribué depuis février, le lait «C’est qui le patron?» de la coopérative Coferme, possède d’indéniables atouts pour satisfaire le consommateur.

Depuis février dernier, la coopérative laitière Coferme propose son lait sous le label «C’est qui le patron?» dans tous les magasins des chaînes Carrefour, Mestdagh, Cora et Match.

Dans la région, il est notamment présent dans les magasins AD Delhaize et Match de Chimay et de Couvin, ainsi que dans de nombreuses supérettes de village.

 

Coferme, c’est quoi?

Coferme est une société coopérative de 180 producteurs de lait de l’Entre-Sambre-et-Meuse dont les décisions sont prises par les coopérateurs.

Créée en 1979, elle est basée sur le zoning industriel de Baileux. Sa zone de couverture s’étend d’Anderlues et Mettet au nord, à Momignies et Viroinval au sud.

Il est à noter que Coferme est le fournisseur historique des «Fromages de Chimay». Pour récolter 50 millions de litres de lait par an en Entre-Sambre-et-Meuse, les six camions-citernes de Coferme parcourent 600 000 km, été comme hiver et par tous les temps.

 

Les atouts du lait de la coopérative?

«En achetant le lait «C’est qui la patron?», le consommateur a la garantie que l’origine du lait est 100% de l’Entre-Sambre-et-Meuse, qu’il est emballé en Belgique, qu’il offre une rémunération juste et stable aux producteurs.

Il est le fruit d’une mise en pâturage maximale des vaches, d’une alimentation hors pâturage garantie sans OGM, contrairement à bien d’autres laits, et d’un apport en luzerne et trèfle qui favorise les omégas3 dans le lait.

Les 90 éleveurs partenaires de la coopérative Coferme ont signé un cahier des charges très strict, exprimé par plus de 5000 consommateurs. Pour Coferme, proposer un lait avec de tels critères ne pose aucun problème, explique André Blanjean, gérant de la coopérative.

En Entre-Sambre-et-Meuse, nous avons la caractéristique d’être et d’avoir été une terre de pâturages. Le lait est donc en grande partie produit «à l’herbe» par des fermes familiales de taille petite ou moyenne. Même le nourrissage hivernal est à base d’herbe, ce qui est de moins en moins le cas en EuropeCes différentes dispositions confèrent au lait récolté une qualité quasi bio, avec des saveurs inégalées.»

 

Quel résultat pour les producteurs?

Depuis son lancement en février, le lait est vendu 1,05€ au magasin. Les producteurs de lait qui ont rejoint la démarche et dont le lait correspond au cahier des charges sont payés 38 centimes.

Ce qui est plus ou moins 8 cents de plus que le prix moyen payé aux autres producteurs.

Ce sont les coopérateurs eux-mêmes qui ont déterminé cette rémunération lors de l’élaboration du cahier des charges.

Le lait «C’est qui le patron?» offre donc une rémunération stable qui permet aux producteurs de recevoir un prix équitable.

D’ailleurs, lors de la dernière assemblée générale de Coferme, tous les producteurs se sont dits satisfaits de cette rémunération.

Ce que les producteurs de la coopérative espèrent et attendent désormais, c’est tout simplement un meilleur soutien des consommateurs de la région, invités à acheter les briques de lait de couleur bleue dans leur grande surface habituelle, ou leur épicerie de proximité.

L’avenir – Article du 19/06